Partir jeune étudier à l’étranger est une expérience des plus enrichissantes. Toutefois, cette aventure inoubliable nécessite d’être préparée et correctement couverte d’un point de vue médical. Un imprévu peut toujours arriver et il ne faut pas penser que ça n’arrive qu’aux autres !
Les possibilités pour assurer votre santé sont différentes, selon que vous partiez étudier en Europe ou en dehors. Tour d’horizon des différentes options d’assurance maladie pour un étudiant à l’étranger.
Quelles sont les bonnes raisons de partir étudier à l’étranger ?
La raison la plus évidente de partir étudier à l’étranger jeune est qu’il s’agit d’une occasion merveilleuse de s’ouvrir au monde et de se créer des souvenirs inoubliables. Cela est facilité par le fait d’être à un moment de sa vie assez libre de toute obligation familiale ou professionnelle.
Partir à l’étranger jeune : une aventure inoubliable
Les jeunes qui s’expatrient à l’étranger pour étudier reviennent tous avec des souvenirs mémorables de leur séjour.
La découverte de cultures variées
Le fait de résider dans un pays étranger permet de découvrir un pays, sa culture et ses habitants. En partant étudier à l’étranger, il est possible de bien plus s’imprégner du mode de vie local (cuisine, loisirs, etc.) que lors d’un court séjour touristique.
L’apprentissage de nouvelles langues
L’apprentissage d’une langue étrangère est plus aisé en étant jeune. Séjourner longtemps dans un pays étranger au contact de la population locale est de ce point de vue un avantage évident.
L’anglais n’est pas la seule langue qu’il est intéressant de maîtriser. Un séjour dans un pays asiatique, par exemple, peut permettre d’acquérir un certain niveau de maîtrise d’une langue moins répandue, ce qui peut être valorisé par la suite.
Faire de belles rencontres
Partir à l’étranger jeune, c’est évidemment l’occasion de faire de nombreuses rencontres avec d’autres jeunes du monde entier. Certaines de ces relations dureront toute une vie, et il n’est pas rare qu’un jeune parti à l’étranger y rencontre son futur conjoint.
Un départ facilité
Il existe de nombreux programmes permettant d’aider les jeunes à partir étudier à l’étranger.
Il existe également de nombreuses réductions sur les transports, les musées ou les loisirs pour les jeunes. Ces aides sont donc une raison de plus de tenter l’aventure.
Le plus connu de ces programmes est le PVT (Programme Vacances-Travail), déployé dans de nombreux pays du globe et réservé aux jeunes. Il permet d’allier études, séjour touristique et petits jobs pour financer son séjour à l’étranger.
Une expérience à l’étranger pour valoriser son CV
Les diplômes obtenus à l’international sont souvent appréciés lorsqu’il s’agit d’intégrer le monde de l’entreprise. Les expériences internationales permettent effectivement d’enrichir son CV de capacités particulières qui séduisent les recruteurs.
Les recruteurs sont particulièrement amateurs de profils qui peuvent justifier d’une première expérience à l’étranger, qui est la preuve de qualités comme :
- La curiosité
- La capacité à s’adapter et à évoluer dans de nouveaux environnements
- La capacité de prendre des décisions et des initiatives.
Enfin bien sûr, partir à l’étranger en étant jeune, c’est commencer à développer un réseau professionnel international dès le début de sa carrière, ce qui constitue un investissement pour l’avenir.
Les précautions à prendre avant de partir étudier à l’étranger
Partir à l’étranger ne s’improvise jamais. Envisager un départ sans une bonne préparation, c’est prendre le risque de faire face à des problèmes. Ceux-ci peuvent, au mieux, gâcher un peu une partie du séjour et, au pire, forcer à un retour précipité et à dépenser des sommes considérables.
Procédures d’immigration
Il est crucial de partir en ayant bien accompli toutes les formalités obligatoires :
- Demande de visa
- Passeport en cours de validité
- Permis d’étude
- Etc.
En cas de document manquant ou invalide, les autorités locales peuvent exiger le retour immédiat vers le pays d’origine.
Coordonnées des autorités françaises sur place
Pour des raisons de sécurité, il est vivement conseillé de se faire enregistrer par le consulat local dès son arrivée à l’étranger. Cela permet également de bénéficier d’aides et de démarches simplifiées en cas de problème, notamment en cas de perte ou de vol de ses papiers d’identité.
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Assurance maladie
La santé peut coûter extrêmement cher à l’étranger et personne n’est à l’abri d’un imprévu. C’est pourquoi il est essentiel de se renseigner sur sa couverture maladie avant tout départ.
Voici donc nos conseils pour choisir la bonne assurance maladie en tant qu’étudiant à l’étranger, en fonction de votre destination.
Le choix de l’assurance maladie d’un étudiant à l’étranger : le cas d’un séjour en Europe
Si vous partez étudier à l’étranger, mais en restant en Europe, certaines spécificités sont à connaître côté assurance.
La CEAM : utile, mais insuffisante pour l’assurance d’un étudiant expatrié en Europe
Si vous allez étudier dans un pays européen pour une durée d’un an maximum, vous avez droit aux mêmes remboursements que les habitants du pays. Pour cela, vous devez demander la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) à votre mutuelle étudiante, au plus tard 15 jours avant votre départ.
Cette carte gratuite et nominative est valable un an, dans tous les pays de l’Union européenne, ainsi qu’en Suisse, au Liechtenstein, en Islande et en Norvège.
De cette façon, vous n’avez aucune autre démarche à réaliser dans votre pays d’accueil. Il existe même une application pour la CEAM, qui permet de se renseigner facilement sur la couverture sociale par pays et sur les démarches à réaliser pour recevoir des soins.
Attention cependant, dans certains pays, il est nécessaire d’avancer le montant des frais de santé avant d’être remboursé.
Tous les pays n’offrent pas les mêmes plafonds de remboursements et les mêmes conditions de couverture.
Souvent, la prise en charge de la CEAM n’est valable que dans les établissements du système public de santé local. Néanmoins, tous les pays européens ne sont pas dotés d’infrastructures de soins équivalentes à ce qui est connu en France et les délais d’attente avant prise en charge peuvent parfois être très longs.
Il convient alors de se tourner vers le secteur privé pour être correctement traité et donc assumer soi-même l’intégralité de ces dépenses.
L’étudiant doit donc bien se renseigner avant son départ à l’étranger sur ce que lui coûtera sa santé en s’informant, par exemple sur le tarif et le taux de remboursement :
- Des consultations
- Des examens courants
- De la pharmacie.
Cela permet ainsi de savoir si l’assurance maladie locale est suffisante.
Les limites de la Sécurité sociale et des mutuelles étudiantes
À l’étranger, la Sécurité sociale et les mutuelles étudiantes françaises ne couvrent que les maladies soudaines et imprévisibles. Cela exclut la contraception ou encore les traitements réguliers pour les maladies chroniques comme l’asthme, le diabète, etc.
Les remboursements se font à hauteur des tarifs conventionnés français, indépendamment des sommes réellement payées à l’étranger. L’étudiant doit d’abord avancer les frais des consultations et des soins reçus puis présenter les justificatifs pour demander un remboursement.
Dans les faits, il est difficile d’évaluer à l’avance les dépenses qui seront prises en charge par l’Assurance Maladie à l’étranger. Notez que selon le pays de résidence de l’étudiant, les montants à engager et le reste à charge peuvent s’avérer exorbitants.
Puisque ce type de remboursement reste exceptionnel et n’a rien d’obligatoire pour la Sécurité sociale, il est préférable de privilégier un autre type de couverture.
L’assurance santé internationale : indispensable pour un étudiant à l’étranger
Si vous allez étudier hors d’Europe, la question de la couverture maladie est plus complexe.
Hors d’Europe, ou si votre pays d’accueil n’offre pas une couverture médicale suffisante, il existe plusieurs alternatives pour être couvert.
Le cas particulier des étudiants de moins de 20 ans
À l’étranger, l’assurance du jeune expatrié peut être partiellement prise en charge par la Sécurité sociale de ses parents s’il est étudiant et âgé de 20 ans maximum.
- Fréquenter un établissement qui prépare à un diplôme officiel
- Fournir un certificat de scolarité
- Revenir au moins une fois en France au cours de l’année universitaire.
Au-delà de 20 ans, l’étudiant doit s’assurer d’avoir sa propre couverture maladie.
Il existe trois possibilités pour bénéficier d’une couverture maladie pendant ses études à l’étranger :
- Une assurance santé locale
- La Caisse des Français à l’Étranger
- Une assurance santé internationale privée.
Les régimes locaux d’assurance maladie
Dans certains pays, il est possible, voire obligatoire, de s’affilier au régime étudiant ou général de la sécurité sociale locale. Dans ce cas, renseignez-vous auprès des autorités locales pour connaître les démarches à suivre et le niveau de prise en charge.
La qualité de ces assurances en termes de garanties et de remboursements n’est pas toujours satisfaisante.
Dans de nombreux cas, il est recommandé de souscrire également une complémentaire santé pour bénéficier de remboursements suffisants et adaptés à vos besoins personnels et à votre état de santé.
Cette solution possède certains avantages, mais est également complexe et risquée. Pour gérer son contrat et effectuer ses démarches, il faut maîtriser la langue du pays d’accueil et en comprendre le système de santé. Il est également nécessaire d’effectuer les démarches d’adhésion à l’arrivée puisqu’aucune souscription n’est possible avant le départ.
Même si l’assurance locale propose des remboursements intéressants, celle-ci fonctionne, généralement, uniquement dans le pays de résidence de l’étudiant. Celle-ci ne permet donc pas d’être soigné lors de vacances dans des pays voisins ou lors d’un retour temporaire en France, ni d’être couvert en cas de rapatriement.
C’est donc une solution incomplète qui doit être bien réfléchie avant d’être souscrite.
La CFE, une assurance santé internationale pour les étudiants français à l’étranger
La Caisse des Français de l’Étranger (CFE) est un organisme de sécurité sociale qui propose une couverture aux jeunes étudiants français expatriés.
La CFE propose une offre Jeune’Expat Santé, qui est spécifiquement destinée aux moins de 30 ans. La cotisation trimestrielle est de 93 € si vous êtes seul assuré.
Avec cette offre, il est possible de souscrire en option une assurance rapatriement, indispensable en partant étudier loin de chez soi.
La CFE possède toutefois un avantage non négligeable : la CFE ne peut refuser aucune adhésion et n’applique pas de surprime en cas d’antécédents médicaux ou de maladie chronique. Le questionnaire médical n’est donc pas pratiqué, ce qui en fait une bonne solution d’assurance pour un étudiant présentant des préexistences médicales.
De plus, la CFE permet de maintenir un lien avec le système français et d’accélérer le processus de réaffiliation à la Sécurité sociale lors de son retour en France.
Choisir cette assurance auprès de la CFE présente toutefois deux inconvénients principaux :
- La faiblesse des remboursements
- Le manque de flexibilité.
La faiblesse des remboursements
Les remboursements de la CFE sont calculés selon les barèmes de la Sécurité sociale française. Cela signifie qu’une consultation, par exemple, sera remboursée sur la même base tarifaire qu’une consultation en France, et ce, quel que soit son coût dans le pays de résidence de l’étudiant. Or, ce tarif peut, selon les pays, atteindre des sommes très élevées, parfois plus de 60 €.
Le reste à charge pour l’assuré est donc souvent non négligeable dans les nombreux pays où la santé coûte plus cher qu’en France.
Le manque de flexibilité
L’assurance rapatriement, par exemple, n’est disponible que comme option, faisant passer la cotisation trimestrielle pour un célibataire de 93 à 117 €. Le montant des cotisations est donc souvent élevé.
Pour palier à ces inconvénients de la CFE et bénéficier de garanties élargies et de remboursements plus intéressants, il convient donc de souscrire une complémentaire auprès d’une autre compagnie d’assurance privée.
Cela représente une cotisation en plus et, si cette couverture n’est pas souscrite en tant que pack tout-en-un, il y a donc deux contrats à gérer et des démarches à effectuer auprès de deux interlocuteurs.
Les contrats au 1er euro : la meilleure solution d’assurance maladie pour un étudiant français à l’étranger
Un étudiant à l’étranger a donc généralement tout intérêt à se tourner vers les offres privées pour être mieux couvert en toutes circonstances.
Souscrire une assurance spécifique peut même être obligatoire pour obtenir certains visas ou pour pouvoir poursuivre un stage ou des études.
De façon générale, il est recommandé de se tourner de préférence vers une compagnie française spécialiste de la couverture internationale.
Tout d’abord, le contrat souscrit est couvert par le Code français des assurances, très protecteur pour l’assuré. Adhérer à une assurance privée qui rembourse les dépenses de santé dès le premier euro engagé, à hauteur réelle des frais engagés est généralement la solution privilégiée.
Attention cependant : si l’affiliation à un régime local est obligatoire, il convient quand même de s’acquitter des cotisations correspondantes.
De nombreuses formules existent sur le marché et certaines ont été développées spécifiquement à l’intention des étudiants. Selon son budget et ses besoins, il est possible d’ajouter des garanties à la formule souscrite.
Généralement, ces contrats sont d’un très bon rapport qualité/prix et proposent des remboursements de qualité. De plus, ces assurances offrent des garanties et des services adaptés à la situation d’un étudiant français à l’étranger (assurance rapatriement, dispense d’avance de frais en cas d’hospitalisation).
La gestion du contrat est également confortable, puisque l’adhérent n’a qu’un interlocuteur et les échanges se font en français. De plus, ce type de contrat offre une couverture dans le monde entier.
Il est impératif de s’assurer que les soins courants, les hospitalisations et le rapatriement soit des garanties couvertes. Celles-ci sont normalement incluses dans tous les contrats d’assurance maladie pour étudiant à l’étranger.
Ces garanties peuvent également être complétées par des garanties plus spécifiques et adaptées aux besoins de l’assuré, que ce soit sur le plan médical que pour sa vie quotidienne.
Les compagnies qui commercialisent ce type de couverture à destination des étudiants ont souvent mis en place des outils utiles comme :
- Des applications mobiles permettant d’accéder à des listes de praticiens ou d’établissements de santé
- Des traducteurs de noms de médicaments ou de maladie
- Des conseillers aptes à fournir des informations à caractère médical ou administratif.
Le principal inconvénient de ces assurances est de demander un questionnaire médical à la souscription. Cela peut générer une surprime, des exclusions de garantie et, dans le pire des cas, un rejet de l’adhésion en cas d’antécédents médicaux lourds. Il convient donc d’en tenir compte au moment de faire son choix.
Il est également intéressant de noter que certaines solutions d’assurance sont également intéressantes pour les étudiants étrangers venant étudier en France et qui ont besoin d’une assurance maladie, et qu’il est important d’assurer sa santé lors d’un stage à l’étranger.
Questions fréquentes sur l’assurance maladie des étudiants à l’étranger
Oui et non. À l’étranger, la sécurité sociale et la mutuelle étudiante couvrent uniquement les maladies soudaines et imprévisibles, selon les tarifs conventionnés français.
Les adjectifs “soudaine et imprévisible” sont assez flous. Il n’est donc pas clair à quelles situations concrètes ils se réfèrent. Cependant, il est clair qu’ils ne désignent pas les maladies chroniques, par exemple. Ainsi, un étudiant qui part à l’étranger avec une sécurité sociale étudiante uniquement ne sera pas complètement protégé.
Pour s’assurer en Europe en étant étudiant, il suffit de demander la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) à sa mutuelle étudiante 15 jours avant son départ.
La carte européenne d’assurance maladie (CEAM) permet à un ressortissant de l’Union Européenne de bénéficier des soins dans un État membre autre que le sien. Cette carte est valable un an, dans tous les pays de l’UE, ainsi qu’en Suisse, au Liechtenstein, en Islande et en Norvège.
Les trois solutions privilégiées pour s’assurer dans des pays hors d’Europe en étant étudiant sont :
– L’assurance santé locale
– La CFE (Caisse des Français de l’Étranger)
– Les assurances santé internationales au premier euro.