
- Charlotte Graux
- 23 avril 2021
Sommaire
S’expatrier en Russie n’est pas une décision à prendre à l’improviste. Si l’expatriation dans le plus grand pays du monde n’a rien de rare pour les étrangers attirés par les opportunités économiques ou séduits par les charmes de l’âme slave, le parcours administratif à suivre pour réussir son expatriation est semé d’embuches et nécessite une préparation de plusieurs mois.
Le visa, obligatoire pour s’expatrier en Russie
Les pièges à éviter
Le visa est le sésame obligatoire pour s’expatrier en Russie.
Attention : il n’est pas simple à obtenir, et les autorités locales sont très regardantes sur le bon respect de la règlementation. Veillez donc à bien répondre à toutes les conditions exigées, aussi bien pour entrer sur le territoire que pour le quitter, sous peine de risquer une expulsion et une interdiction de séjour.
Et les pièges sont courants :
- Le PVT : disponible depuis 2011 pour les étrangers jusqu’à 30 ans, cette solution n’est pas envisageable pour s’expatrier en Russie, car contrairement à ce qui se pratique ailleurs, sa validité n’est que de 4 mois.
- Le visa électronique : plus simple et rapide à obtenir en apparence qu’un visa papier, il ne convient pas non plus à une expatriation en Russie puisque sa validité n’est que de 8 jours !
Comment obtenir son visa pour s’expatrier en Russie ?
Pour s’installer dans le pays, il faudra donc opter pour un des nombreux visas disponibles, et notamment :
- Visa privé
- Visa de travail
- Visa d’études
- Visa de résidence temporaire.
Pour obtenir un de ces documents, il faut respecter certaines conditions :
- Détenir une invitation payante émise par une société, un hôtel, un organisme territorial, un service fédéral, une agence de voyage, mais pas par un membre de la famille
- Avoir un passeport avec au moins 2 pages vierges et une validité d’au moins 6 mois à la date du visa demandé
- Avoir un certificat de test négatif au VIH
- Avoir une assurance médicale d’une compagnie homologuée en Russie et respectant les normes édictées par les autorités.
En arrivant en Russie, il est obligatoire de remplir une carte d’immigration qui sera rendue à la sortie du territoire. Il est par ailleurs interdit d’enter en Russie par la frontière Biélorusse par un autre moyen que l’avion, et il ne sera pas possible d’obtenir de carte d’immigration en optant pour ce chemin.
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Travailler pendant son expatriation en Russie
Obtenir un permis de travail prend du temps
Obtenir un visa pour s’expatrier en Russie et y travailler nécessite une bonne dose d’organisation et de patience, mais aussi d’avoir une promesse d’embauche avant le départ.
En effet, le visa de travail n’est délivré qu’à la condition d’avoir préalablement obtenu un permis de travail. Il faut pour cela obtenir une invitation de la part d’une entreprise, qui sera transmise aux autorités et coûte près de 1000 euros.
La demande de permis de travail doit être transmise avant le 1er mai de l’année précédant l’embauche, tous les documents à fournir doivent être traduits en russe, et l’obtention du permis peut prendre jusqu’à 90 jours : attention donc à bien anticiper son expatriation en Russie !
Une fois obtenus l’invitation et le permis de travail, il est possible de faire une demande de visa de travail pour s’expatrier en Russie. Ce visa a, selon les profils, une validité d’une à trois années, pour les employés les plus qualifiés.
Les profils qualifiés sont privilégiés
Des quotas sont appliqués pour le recrutement d’expatriés, mais ils ne concernent pas les experts en informatiques ou les profils dirigeants.
Il faudra donc parfois s’armer de patience pour trouver un emploi, et maîtriser au moins en partie la langue russe, tout comme l’anglais, sauf si on recherche un poste dans la finance ou l’ingénierie et qu’on dispose d’un très bon diplôme.
Les profils qualifiés sont les plus recherchés parmi les candidats à l’expatriation en Russie, qui accueille aussi très bien les entrepreneurs, à condition de pouvoir déposer un capital minimum à l’ouverture de sa société.
Expatriation à Moscou ou Saint-Pétersbourg : quelle ville privilégier pour travailler ?
Une expatriation à Moscou peut sembler le choix le plus logique quand on décide de s’expatrier en Russie. Capitale du pays, la ville offre des opportunités dans les secteurs de la finance, de l’informatique, ou encore du commerce, et accueille de nombreux grands groupes internationaux.
Mais Moscou est aussi la ville la plus chère du pays, et une des capitales les plus chères du monde. Mieux vaut donc bénéficier d’un bon salaire pour y être à son aise.
Nombre d’expatriés préfèrent donc tenter leur chance à Saint-Pétersbourg, où le coût de la vie est un peu moins élevé, et qui s’avère particulièrement dynamique pour le secteur des communications et celui de l’industrie, ou encore de l’aéronautique.
L’assurance maladie de l’expatrié en Russie
Le système de santé russe
Le système de santé russe est loin des standards européens : il existe un régime d’assurance obligatoire offrant à tous des soins gratuits dans le secteur public, mais dans les faits l’offre de soins et la qualité est insuffisante.
Il existe en fait une médecine à deux vitesses et il est extrêmement compliqué de se faire correctement prendre en charge dans le secteur public, qui manque de moyens, de personnel et de matériel.
Il est donc nécessaire, pour être correctement pris en charge pendant une expatriation en Russie, de se faire soigner dans le privé, qui offre une bonne qualité de soins, mais à des tarifs bien plus élevés.
L’assurance internationale, meilleure option pour s’expatrier en Russie
La souscription d’une assurance santé privée n’est pas une option, mais une obligation légale pour toute expatriation en Russie pour l’obtention du visa.
Puisqu’il n’est pas possible de se passer de cette dépense, autant choisir la couverture la plus adaptée à ses besoins. Pour cela, les assurances santé internationales – qu’il s’agisse de la CFE ou des assurances au 1er euro – sont en général la meilleure solution.
Elles offrent une couverture et des remboursements très satisfaisants et garantissent un excellent niveau de prise en charge dans les établissements privés. Elles couvrent les dépenses indispensables à toute expatriation (soins courants, hospitalisations et rapatriement) et proposent en général des garanties complémentaires.
Pour comparer les offres et trouver la plus adaptée suivant ses besoins et son budget dans un marché très diversifié, la solution la plus simple est de recourir à un comparateur d’assurances en ligne, qui permettra de recevoir rapidement et gratuitement des devis et des offres détaillées sélectionnées pour répondre à votre situation.

- Charlotte Graux
- 23 avril 2021
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- Avant le départ
- Une fois sur place
- Pour préparer son retour en France