
- Charlotte Graux
- 4 mai 2023
Sommaire
Les Français sont nombreux à avoir déjà tenté l’aventure de l’expatriation en Turquie.
Situé à cheval entre l’Europe et l’Asie, et doté d’un patrimoine culturel, naturel et gastronomique mondialement reconnu, la Turquie offre une bonne qualité de vie.
Les prix y sont relativement abordables, et le territoire est facilement accessible grâce à des formalités assez limitées.
Faut-il un visa pour s’expatrier en Turquie ?
Entrer en Turquie est très facile pour les Français : une carte d’identité ou un passeport valide suffisent. Aucun visa n’est demandé.
Au-delà de trois mois sur place, et si l’expatrié n’a pas de contrat de travail, il est cependant nécessaire d’obtenir un titre de séjour long (ikamet), dont la durée ne peut dépasser celle de la validité du passeport.
Il faut donc penser régulièrement à faire renouveler ces documents pour rester en règle.
Le permis de travail pour s’expatrier en Turquie
Dans le cas d’un séjour pour raisons professionnelles, le permis de travail remplace le permis de résidence.
Il faut préalablement obtenir une autorisation de travail par le biais de son employeur.
Il est ensuite possible de faire sa demande de permis ou visa de travail (calisma vizesi).
Ces démarches peuvent être longues avant d’aboutir et nécessitent d’être déjà recruté : il ne faut donc pas attendre la dernière minute et il est vivement conseillé de les entreprendre avant le début de l’expatriation en Turquie.
Les diplômes et attestations exigés pour la constitution du dossier doivent tous être traduits en turc.
Les permis de travail ou de résidence sont renouvelables plusieurs fois, et à partir de 8 années consécutives d’expatriation en Turquie, il est possible d’obtenir le statut de résident permanent.
S’expatrier en Turquie pour les études
Dans le cas d’une expatriation en Turquie pour des études, le visa doit être obtenu avant le départ du pays d’origine, sur présentation d’une lettre d’admission dans un établissement turc.
Bon à savoir :
- Cette demande peut prendre jusqu’à deux mois pour être traitée
- Le visa étudiant ne permet pas de travailler dans le pays.
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Comment travailler pendant une expatriation en Turquie ?
L’économie turque est plutôt dynamique et diversifiée.
Les expatriés français y sont, pour la plupart, suffisamment qualifiés et travaillent en majorité dans le secteur tertiaire.
Les compagnies internationales sont nombreuses à avoir choisi de s’installer dans le pays, notamment à Istanbul et Ankara.
Plusieurs centaines de sociétés françaises y sont implantées, de différents domaines :
- De l’automobile
- De la finance
- Du transport
- De l’hôtellerie-restauration
- Du textile
- De la construction.
Les opportunités d’emploi en vue d’une expatriation en Turquie sont donc nombreuses.
Mais, une fois de plus, il est plutôt conseillé de décrocher un emploi (ou au moins de commencer à prospecter les employeurs potentiels) avant le départ.
Suivant ses compétences, il est plus avisé de viser les secteurs à fort potentiels tels que :
- L’enseignement du français
- Le tourisme
- Le commerce international.
Il faut noter que, comme dans d’autres pays, plusieurs secteurs d’activité sont fermés aux étrangers qui entreprennent une expatriation en Turquie :
- L’administrations publique et gouvernementale (armée, police, fonctionnaires)
- La comptabilité
- La profession d’avocat, qui ne peut s’exercer que sous forme de conseil juridique
- Les métiers du secteur de la santé (infirmiers, médecins, pharmaciens, etc.).
Quelle couverture maladie pour un expatrié en Turquie ?
La qualité des soins fournis en Turquie est tout à fait convenable, surtout dans les grandes villes. Dans certains établissements, elle est même de très haut niveau.
Mais les différences entre le secteur privé et public sont criantes, et les expatriés ont pour habitude de ne pas se faire soigner à l’hôpital public en raison des conditions de soin et de prise en charge insatisfaisantes qui y sont constatées.
Se faire soigner dans le privé a un coût important : comptez autour de 80 euros seulement pour voir un généraliste.
Réglementations en matière d’assurance santé pour un expat en Turquie
Tous les étrangers qui étudient ou travaillent pendant leur expatriation en Turquie ont l’obligation d’être couverts par une assurance santé, exigée pour l’obtention du permis de travail ou de résidence.
Les travailleurs détachés restent couverts par l’assurance maladie française, tandis que les salariés du régime turc doivent être rattachés au système local de sécurité sociale (Sosyal Guvenlik Kurumu, SGK).
Toutefois, cette couverture est très insuffisante : tous les soins ne sont pas couverts, notamment les soins dentaires, et le reste à charge pour l’assuré peut être très élevé.
C’est pourquoi la plupart des étrangers font le choix de souscrire une assurance santé internationale pour leur expatriation en Turquie.
L’assurance santé internationale lors d’une expatriation en Turquie
Ce type de couverture est proposé sous forme de contrats d’assurances au 1er euro, ou sous forme de packages par la Caisse des Français de l’Étranger, et permet de couvrir les soins de santé courants, les hospitalisations, et les rapatriements, partout dans le monde.
C’est une solution efficace et flexible qui permet d’optimiser la prise en charge et les remboursements, mais aussi d’accéder à des services utiles comme une assistance francophone.
Pour trouver la meilleure couverture médicale pour son expatriation en Turquie, la solution la plus simple est la plus rapide est de recourir à un comparateur d’assurances en ligne.

- Charlotte Graux
- 4 mai 2023
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- Avant le départ
- Une fois sur place
- Pour préparer son retour en France