De plus en plus de Français partagent le rêve de s’expatrier au Japon. Mais un tel projet n’est malheureusement pas accessible à tous et nécessite une préparation très sérieuse pour être concrétisé.
Les démarches administratives pour s’expatrier au Japon
Le visa est incontournable pour s’expatrier au Japon.
Pour les moins de 30 ans, la solution la plus simple est de recourir au PVT (Permis Vacances-Travail). Valable un an, il permet de vivre et de travailler durant son expatriation au Japon. Mais le PVT ne permet pas d’exercer tous types d’activités, il faut donc se renseigner.
Dans la majorité des cas, il faudra obtenir un visa de travail. Il en existe de nombreux types, parmi lesquels on peut citer :
- Ingénieur : pour travailler dans l’ingénierie et les nouvelles technologies
- Investisseur : pour les responsables de sociétés internationales et pour créer sa société, à condition d’avoir un capital de départ et une adresse professionnelle dans le pays
- Mutation : pour les salariés expatriés au japon par leur entreprise
- Specified Skills 1 et 2 : pour les professions sous tension à faible niveau de qualification
- Expert en sciences humaines : pour les personnes travaillant dans le domaine de la traduction, de l’enseignement, des relation internationales, etc.
- Résident permanent : pour les personnes ayant déjà résidé plusieurs années au Japon
Obtenir un visa est une procédure qui peut être longue. Elle nécessite l’obtention d’un CoE (Certificate of Eligibility) délivré par l’employeur, intermédiaire incontournable de la procédure.
D’autres documents peuvent être exigés suivant le type de visa, et notamment un contrat de travail ou un certificat au test JLPT, qui atteste d’une excellente maîtrise du japonais.
Une fois le visa obtenu, il faut solliciter un titre de séjour, délivré pour une durée précise, qui stipule les emplois que l’expatrié au Japon peut occuper.
A noter : il existe plusieurs programmes permettant de s’expatrier au Japon :
Le programme ETP :
- Financé par la Commission européenne
- Des cours de japonais sont dispensés en Europe
- Des cours de management sont également dispensés
- Une période de stage au Japon est prévue.
Le programme JET :
- Pour les détenteurs d’une licence âgés de moins de 35 ans
- Et maitrisant déjà le japonais.
Votre assurance santé internationale en 2 minutes.
Comparez les prix gratuitement en quelques clics.
Fini la galère avec votre assurance santé !
Ne vous prenez pas la tête, on est là pour vous aider. Prenez rendez-vous avec un de nos experts en assurance et on vous trouvera le bon contrat, au bon prix.
Fini la galère avec votre assurance santé !
- Notre expert vous contacte
- Tarifs en 2 mins
- Transparence garantie!
Fini la galère avec votre assurance santé à l’étranger!
- Notre expert vous aide à choisir la meilleure assurance santé internationale
- Rejoignez les 5000 familles d’expatriés français qui nous font confiance
S’intégrer et travailler quand on est expatrié au Japon
On l’aura compris, la connaissance de la langue locale est un prérequis presque incontournable pour s’expatrier au Japon, auquel il faut ajouter la maîtrise de l’anglais et de réelles compétences professionnelles. Il faut donc envisager de prendre des cours avant d’entreprendre son expatriation.
Il faut savoir que l’intégration sur place peut être assez difficile, surtout dans les premiers mois.
Il ne faut donc pas hésiter, une fois sur place, à se rapprocher des communautés d’expatriés au Japon pour bénéficier de conseils et de soutien : ils sont près de 8000 Français à vivre dans le pays, pour l’essentiel cadres et dirigeants d’entreprises.
Il est aussi indispensable de bien se renseigner sur le marché du travail avant de songer à s’expatrier au Japon. Si le taux de chômage est très bas dans le pays, les emplois restent majoritairement fermés aux étrangers.
La meilleure solution pour travailler en tant qu’expatrié au Japon est donc de décrocher un emploi dans une entreprise française basée dans le pays. Bonne nouvelle : elles sont nombreuses.
Dans la plupart des cas, un étranger occupera un poste qualifié dans le tertiaire :
- Responsable clientèle ou markéting
- Ingénieur commercial
- Postes de direction
- Auditeurs internes
- Contrôleurs de gestion
- Etc.
L’enseignement et la traduction sont aussi des pistes intéressantes pour s’expatrier au Japon.
Quelle couverture maladie pour une expatriation au Japon ?
La qualité des établissements de santé et des soins au Japon est optimale dans tout le pays, et tout expatrié au Japon peut bénéficier de la sécurité sociale locale, qui couvre les risques de :
- Maladie
- Vieillesse
- Chômage.
Il suffit pour cela de se rendre en mairie et de prouver que la durée de son expatriation au Japon est supérieure à 1 an.
Toutefois, il est vivement recommandé de souscrire une assurance santé privée internationale avant de s’expatrier au Japon pour bénéficier de remboursements et de garanties satisfaisants.
En effet, l’assurance locale ne couvre pas toutes les dépenses de santé des assurés : la prise en charge peut aller jusqu’à 80% pour les salariés, et 70% pour les autres résidents, ce qui laisse donc un reste à charge non négligeable pour le patient.
L’assurance santé japonaise ne prend pas non plus en charge les soins reçus à l’étranger, ni les rapatriements, risque qu’il faut malheureusement prendre en compte quand on décide de s’expatrier au Japon.
Souscrire une assurance santé internationale permet de bénéficier d’un contrat qui couvre l’assuré partout dans le monde et offre les garanties indispensables à tout expatrié au Japon. Il est aussi possible d’améliorer cette couverture suivant ses besoins.
Le contrat et les démarches se font intégralement en français, ce qui est extrêmement confortable, et de façon simplifiée. Des conseillers sont par ailleurs facilement joignables pour aider les assurés dans leurs démarches.
Il faudra alors choisir entre un pack CFE+complémentaire, ou une assurance au 1er euro.
Questions fréquentes sur l’expatriation au Japon
Le coût de la vie au Japon est plus élevé d’environ 2 % qu’en France
S’intégrer au Japon n’est pas facile, car cela demande de faire des efforts personnels, mais c’est largement possible. Maîtriser la langue est la première chose à faire pour faciliter son intégration.